L'administration du patrimoine en Corse

De 2002 à 2010 la direction du patrimoine est organisée en cinq services.

En 2010 le changement de majorité conduit à la fusion entre les services du patrimoine et de la culture. L'administration du patrimoine est alors réduit à un seul service des patrimoines.

Cette situation perdure jusqu’en 2016, la collectivité organise alors une direction du patrimoine divisée en quatre services :

- le service de la recherche et de l’inventaire,

- le service de la conservation et de restauration,

- le service de valorisation et enfin le service dédié aux musées de la Corse.

 

Cette réorganisation des services avait pour but de permettre la mise en place d’une politique patrimoniale plus efficiente et sortir de la logique silo.  Dans le Nouveau Cadre Patrimonial de 2017, la collectivité explique ainsi répondre à trois impératifs : étudier, conserver et valoriser. Si la collectivité a longtemps revêtu le rôle de pourvoyeur de subventions en matière patrimoniale, l'adoption d'un cadre directeur devait permettre d’assurer le rôle de cheffe de fil issu de la loi de 2002 et d'orchestrer la mise en oeuvre de l'action patrimoniale en répondant à des objectifs.

 

La passage de la Collectivité Territoriale de Corse à la Collectivité de Corse apparait comme un moment décisif dans la conduite des politiques patrimoniales insulaires. Aux missions précitées s’est ajouté le transfert de la compétence des archives, qui revenait jusqu’alors au département. 

 

Pour répondre à ses nouvelles missions, la direction du patrimoine s'organise désormais avec trois directions adjointes :

 

- La direction adjointe Action patrimoine (5 services)
- La direction adjointe Archives de Corse (2 services)
- La direction adjointe des sites archéologiques et musées. (6 services)

 

Et compte 3 missions (dont deux partager avec la Direction de la culture) : 

 

- Mission projet européen

- Mission communication 

- Mission mécénat 

Note :

 

La structuration de la direction du patrimoine a beaucoup évolué au cours de ces vingt dernières années.

 

Une évolution qui trouve en partie sa justification dans les alternances politiques : réduite à simple service au sein de la direction de la culture et du patrimoine (2010-2015) ou direction à part entière (2002-2010, 2016-).

 

Cela étant, même lorsqu'une direction existe, la dynamique évolutionniste persiste.

 

Ces changements de structure peuvent alors être expliqués par la prise en compte du politique des nouvelles compétences dans le secteur patrimonial (les archivez sont transférés en 2018, au moment de la collectivité unique) croisée avec la prise en compte des besoins liés au nouveau paradigme de la fonction publique. L'administration a du s'adapter aux nouveaux impératifs de l'efficacité et de l'efficience. Derrière cette organisation faisant valoir une meilleure transversalité des services dédiés au patrimoine, on peut y lire la volonté de passer d’une logique de moyens à une logique de résultat.

 

Enfin cette dynamique caractérisée par des changements structuraux successifs peut questionner sur la difficulté à trouver "la bonne formule". 

 

Les deux dernières hypothèses pouvant par bien des égards se recouper : le choix actuel qui prévaut est une division de la direction en trois direction adjointe thématiques, subdivisée en services. Les services ont des objectifs aux contours définis.